ROLE DES ASSOCIATIONS ET PARTICIPATION
DES HABITANTS
A LA REQUALIFICATION DU QUARTIER DE LA CHIENNERIE
C’est en juillet 1968 dans le bulletin de « Nancy la vie de la Cité » que nous trouvons un article où il est question entr’autre d’un projet de construction de 800 logements à la chiennerie en remplacement des 196 maisons vétustes sans équipement moderne.
Après avoir subi la grosse crise du logement en 1944 ou la plupart des jeunes foyers résidaient dans une pièce chez leurs parents, nous nous retrouvons 20 ans après avec les mêmes problèmes de nombreux enfants nés après la guerre en âge de fonder un foyer.
I1 n’y avait plus de terrain disponible à Nancy, il fallait aller à 50 km pour trouver du terrain à bâtir.
Le projet de construction de 800 logements répondait à un problème crucial de l’habitat à Nancy. La Municipalité rassurait les personnes âgées, il n’y aurait pas d’expulsion de plus elles pourraient être logées en priorité dans le foyer résidence qui devait être construit dans le quartier sans augmentation de loyer.
Pour ces différentes raisons la population du quartier n’a pas beaucoup réagi à cette époque.
L’Amicale des locataires créée en 1949 n’est pas restée inactive, sans cesse elle a multiplié les interventions tant auprès de la Municipalité que de l’Office H.L.M. afin d’obtenir des assurances quant à l’avenir des familles du quartier.
Le journal de l’Amicale a donné régulièrement le compte rendu de ses démarches avec des résultats positifs.
En juin 1970 le Centre Social organise une réunion d’information pour les habitants des petites maisons en fonction des futurs constructions H.L.M., « Comment pouvons nous participer aux plans qui sont à faire ». La conseillère Ménagère propose que nous allions visiter des appartements témoins. Vandœuvre, Villers, Laxou.
Après un certain temps c’est le silence, les maisons sont murées au fur à mesure d’un départ du locataire.
Lors du départ d’un locataire, le Parti Communiste intervient et invite la population à manifester pour que la maison ne soit. pas murée, cette action n’a pas donné de suite.
Les années ont passé, comme la Ville ne recevait pas de crédit pour construire nous finissions par oublier que les maisons devait être démolies, les locataires continuaient à. faire leurs petites réparations. L’Office H.L.M. n’entreprenait plus de réparations importantes.
Autour de Nancy la construction se développait. Laxou avec les Cités des Provinces, Villers, Jarville et surtout Vandœuvre.
Nos enfants qui ne trouvaient pas à se loger à Nancy sont partis ailleurs.
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